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Grand Trek dans la Wilderness islandaise - Nord Islande
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Premier volet d'une Grande Traversée Nord-sud de l'Islande en trois partie
(une partie par été) !
Ce trek était proposé comme étant une reconnaissance et, en conséquence, était réservé à des esprits aventureux que l'inconnu n'effraie pas...
Les deux prochains étés verront la suite de cette grande traversée...
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Le cirque naturel d'Asbyrgi, au nord du pays, serait un ancien bras du fleuve Jökulsá á Fjöllum qui creusa une gorge en forme de fer à cheval. Ce site caractéristique est aussi appelé « empreinte de Sleipnir » parce qu'une saga raconte qu'un des huit pieds du cheval d'Odin serait à l'origine de la forme caractéristique du site. Il accueille une des rares forêts naturelles d'Islande.
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Orgues basaltiques et angéliques dans le parc national de Jökulsárgljúfur, le long du fleuve Jökulsá á Fjöllum
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Cette fin août 2017, première partie de la traversée nord / sud de l'Islande avec un groupe de 4 bons bourlingueurs ! Nous avons débuté cette traversée à Asbyrgi, à 15 km des côtes d'Öxarfjördur, quasiment au niveau de la mer.
En guise de prologue ou de « mise en bouche » : la remontée du canyon de la Jökulsá á Fjöllum, la seconde plus longue rivière d'Islande...
première partie de la traversée nord - sud de l'Islande avec un groupe de 4 bons bourlingueurs !
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Section d'orgues basaltiques à Hljóðaklettar, dans le canyon de Jökulsárgljúfur (fleuve Jökulsá á Fjöllum).
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Résurgence d'eaux claires et angéliques à Vigabjarg, parc national de Jökulsárgljúfur.
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Le lit de la rivière Jökulsá á Fjöllum s'encaisse un peu plus entre les parois de la gorge qui prennent parfois l'aspect de falaises distantes d'environ 500 mètres et hautes d'environ 120 mètres. Le canyon Jokulsargljufur aurait été creusé par les inondations glaciaires de type cataclysmique (dites « jokuhlaups » en islandais) qui se sont succédées après la fin de la dernière glaciation. La dernière de ces énormes inondations se serait produite il y a 2 000 ans environ...
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La rivière Jökulsá á Fjöllum chute de 27 mètres au niveau de la Cascade Hafragilsfoss.
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Dettifoss, chute de 44 m de hauteur, située sur le cours du fleuve Jökulsá á Fjöllum, est la plus puissante des cascades islandaises.
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Dettifoss. La rivière Jökulsá á Fjöllum est la seconde plus grande rivière d’Islande, et son bassin versant est le plus grand du pays.
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Cascade de Selfoss (11 mètres de haut) sur le cours de la Jökulsá á Fjöllum.
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Changement de décor, nous quittons le parc national de Jökulsárgljúfur pour les Hautes Terres. L'Ódáðahraun, toponyme islandais signifiant littéralement en français « désert de lave des criminels », est le plus grand champs de lave d'Islande [sa superficie avoisine 5 000 km²].
C'est aussi le plus grand désert du pays, caractérisé par une absence totale de réseau hydrographique, hormis sur ses marges...
Nous remplissons nos gourdes et camel back, il faudra se contenter de quelques litres d'eau chacun durant les 36 prochaines heures...
C'est aussi le plus grand désert du pays, caractérisé par une absence totale de réseau hydrographique
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Herðubreið, surnommé par les Islandais « la reine des montagnes », culmine à 1 682 mètres, soit 1 000 mètres environ au-dessus des terres environnantes. Cet ancien volcan est un tuya [un tuya est un type de montagne d'origine volcanique formé au cours d'éruptions sous-glaciaires et caractérisé par un sommet plat, des pentes très raides et une forme grossièrement cylindrique] ceinturé par des falaises délimitant un plateau sommital sur lequel repose un cône volcanique d'environ 200 mètres de hauteur. Les plateaux basaltiques à ses pieds comptent parmi les secteur les plus désertiques d'Islande. Seuls des tapis de lichens blancs prospèrent sur ces laves cordées.
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Dans les champs de lave d'Ódáðahraun. Au second plan, le sommet glaciaire de Snæfell .
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Cratères Höttur dans le champ de lave de Vikrahraun. Au fond, le sommet glaciaire du Snæfell (1 833 mètres).
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Versant nord des Dyngjufjöll : Öskjuop, au centre de la photo, est une coulée de lave récente. Au fond, la montagne Herðubreið.
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Ódáðahraun, désert de lave des Hautes Terres.
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Notre « route » passe par un haut lieu du volcanisme nord islandais : Askja. Il s'agit d'un emboîtement de 3 caldeiras (askja signifie « caldeira » en islandais) situé sur la zone de rift ; la plus interne de ces caldeiras est occupée par le lac Öskjuvatn. Les montagnes Dyngjufjöll qui bordent la caldeira sont quant à elles les restes d'un ancien volcan.
La dernière éruption d'Askja remonte à la fin 1961 mais sa plus puissante des temps historiques, responsable de la formation de la caldeira remplie par l'Öskjuvatn, s'est déroulée en 1875.
La météo clémente nous a même permis de prendre un bain dans le lac tiède du cratère Víti (« l'Enfer » en islandais) !
Un bain dans le lac tiède du cratère Víti (« l'Enfer » en islandais) !
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Le lac Öskjuvatn a une profondeur maximale de 220 mètres, ce qui en fait le second lac le plus profond d'Islande après le Jökulsárlón (profond, lui, de 260 mètres).
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Dans les montagnes Dyngjufjöll, dépots de scories sur les pourtours de petits cratères (qui ont probablement été des fontaines de lave). C'est au moment où la lave a été projetée dans les airs que le fer qu'elle contenait s'est s'oxydé.
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En descendant dans la caldeira d'Askja. Au centre droit, le cratère Víti.
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Víti (« l'Enfer » en islandais) est un maar très caractéristique situé sur le bord nord-est du lac d'Öskjuvatn. Ce cratère est le résultat de la phase explosive de l'éruption de 1875.
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Le cratère Víti au premier plan, le lac Öskjuvatn au second.
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Cratère Víti. On pique une tête dans ses eaux tièdes qui avoisinent les 25° C.
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Les eaux laiteuses, car riches en silices, du cratère Víti au premier plan, celles claires du lac Öskjuvatn au second.
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Lac Öskjuvatn
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Les dépots de ponces sur la rive nord-ouest du lac Öskjuvatn pourraient ils être le fait du tsunami du 22 Juillet 2014 ?
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La niche d'arrachement de l'énorme glissement de terrain de juillet 2014 : « Un énorme glissement de terrain d’environ un kilomètre de large s’est produit dans la partie sud-est de l’Öskjuvatn le 22 Juillet 2014, juste avant minuit. L’événement a été si important qu’il a fait trembler la terre pendant une vingtaine de 20 minutes et a généré plusieurs vagues dont la hauteur a été estimée à une cinquantaine de mètres. Il n’est fait état d’aucune victime. Il est heureux que le glissement de terrain se soit produit à cette heure tardive ! » (Source : Iceland Review)
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Au premier plan, des ponces et autres produits des éruptions explosives du volcan Askja ; au fond, les affleurements rhyolitiques de la rive est.
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A Askja, nous avons dégusté notre pain blanc ; nous allons maintenant manger le noir. Noir comme les coulées de laves et les déserts de sable qui bordent le nord de la grande calotte glaciaire du Vatnajökull. Sombre comme les cieux tourmentés qui ont surgis de derrière l'horizon.
Ici, le vent est le maître de Tout ; nous sommes à sa merci, dans ces contrées reculées que rien ne protège. Il noie les Hautes Terres sous des chapes de poussières.
Quant à l'eau, aussi étrange que cela puisse paraître dans ce pays pourtant arrosé, il n'y a en pas dans ces parages ; ou alors, elle a, à la sortie des glaciers, la couleur de la boue quand ne s'y ajoute pas une désagréable odeur de souffre. Nous progressons 3 jours durant en réduisant notre consommation d'eau au strict nécessaire...
Le vent est le maître de Tout ; nous sommes à sa merci, dans ces contrées reculées que rien ne protège !
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Les contreforts nord du Vatnajökull, de Holuhraun aux glaciers de Snæfell (1 833 mètres).
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Au centre droit de la photo, en ombre chinoise, un des petits cratères d'émission de la coulée de lave récente de Ný-Holuhraun. Cette éruption a eu lieu à la fin août 2014 et a duré jusqu'à la fin février 2015. L'éruption a produit 85 km² de laves, l'une des plus importantes émission de l'histoire géologique de l'Islande.
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Les plaines de sables noirs d'Holuhraun.
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Campement dans les déserts des Hautes Terres...
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Laves cordées en bordure du glacier Dyngjujökull.
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Laves en forme de racines...
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Quand t'es dans le désert depuis trop logtemps... ¶
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... Tu te demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées... ¶
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La Terre saigne...
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Organisation étonnante des sols polymorphes due à l'alternance gel / dégel
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Buttes palagonitiques de Hniflar, au pied du cône de Valafell.
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Sandur au pied du plus gros volcan d'Islande, le Bárðarbunga.
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Eaux glaciaires et eaux claires, au pied des buttes palagonitiques de Hniflar.
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Buttes palagonitiques de Hniflar, au pied du cône de Valafell.
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Eaux claires au pied des buttes palagonitiques de Hniflar, les portes de Vonaskarð.
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Vonaskarð est un entre-deux : entre deux calotte glaciaires (la petite Tungnafellsjökull au nord-ouest et l'immense Vatnajökull au sud-est), précisément à la limite de 2 grands bassins versants du pays (un drainant les eaux vers l'Atlantique, l'autre vers la Mer du Groenland).
On est bel et bien, ici, au milieu. Au milieu de nulle part !
Au milieu de nulle part !
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Vonaskarð est un entre-deux : entre deux calotte glaciaires (la petite Tungnafellsjökull au nord-ouest et l'immense Vatnajökull au sud-est), précisément à la limite de 2 grands bassins versants du pays (un drainant les eaux vers l'Atlantique, l'autre vers la Mer du Groenland).
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Aux confins occidentaux du Vatnajökull, le glacier Köldukvíslarjökull et ses cordons morainiques frontaux.
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Les ocres rhyolithiques de Skrauti dominent les plaines fluvio-glaciaires de Vonaskarð.
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Affleurements rhyolithiques dans la partie haute de la vallée Jökuldalur.
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Vers l'est, au-delà des plaines fluvio-glaciaires de Vonaskarð, un des plus gros volcans d'Islande frémit d'impatience sous sa calotte de glace : le Bárðarbunga...
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Flancs nord-ouest du Bárðarbunga
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La zone géothermique de Vonaskarð.
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La zone géothermique de Vonaskarð. Au fond, le Bárðarbunga.
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La zone géothermique de Vonaskarð.
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Zone géothermique de Vonaskarð.
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Zone géothermique de Vonaskarð.
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Se baigner dans des sources, ou mieux encore, dans un torrent d'eaux chaudes comme c'est ici le cas, vierges de tout aménagement humain est un des bonheurs de l'itinérance à l'écart des sentiers battus. Zone géothermique de Vonaskarð.
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Zone géothermique de Vonaskarð.
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Torrent d'eaux chaudes à 38° C !! Zone géothermique de Vonaskarð.
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Vers l'est, au-delà des plaines fluvio-glaciaires de Vonaskarð, un des plus gros volcans d'Islande frémit d'impatience sous sa calotte de glace : le Bárðarbunga...
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Campement 3* avec eaux courantes chaudes (38° C)!!
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Les pentes occidentales du Bárðarbunga , toponyme islandais [« bosse de Bárður » (prénom islandais)]. Il s'agit d'un strato-volcan situé sous le Vatnajökull et c'est le second plus haut volcan du pays. Et un des plus surveillé en ce moment...
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Pour aller plus loin