et ses expéditions
Quelques très beaux coins d'Islande...
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Quelques très beaux coins d'Islande...
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Les terres du Nord et des régions polaires portent en elles une énergie sauvage, latente, presque figée, trompeusement léthargique... Mais le volcanisme islandais fait exception, brouille les pistes, sème le désordre, déstabilise le regard et nous promène dans un monde turbulent, jamais totalement apaisé, toujours prêt à exploser...
Pour les esthètes, les esprits sensibles aux formes, les photographes, les peintres... pour tous ceux-là, les paysages islandais valent tous les détours ; les reliefs et les couleurs y sont uniques.
Cela fait bientôt dix ans que j'use mes chaussures de rando sur ce bout de terre boréale. Et plus j'y passe du temps, plus forte est l'envie d'y retourner, de "fouiller" encore les coins magnifiques maintes fois parcourus; de découvrir ceux restés à l'écart de mes tribulations précédentes...
Ce que je vous présente ici n'est pas un trek à proprement parler, mais une sorte de « Best of », une « anthologie » des secteurs que je pense les plus remarquables. Vous l'aurez compris : il ne s'agit évidemment pas de vous emmener là où tout le monde va, mais dans quelques coins reculés de la moitié sud de l'Islande. Pourquoi le sud ? Parce que c'est précisément là que se concentre ce qui fait la particularité de l'île : des paysages totalement atypiques et d'une très grande diversité...
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Les clichés qui suivent ont tous été pris sur des secteurs que nous visiterons lors du prochain voyage dénommé « Quelques très beaux coins d'Islande... »
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Contrastes. Au premier plan, les crêtes rhyolitiques de Norðurbarmur. Au second la rivière Tungnaá et les collines noires des Veiðivötn.
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Le lac Langisjór. Pourtant conséquent (avec ses 30 km de longeur !) mais tellement isolé au milieu des montagnes, le « Lac Long » ne fut découvert qu'en 1858. Aujourd'hui encore, cette contrée, accessible par des pistes difficiles, reste peu fréquentée.
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La rivière Hólmsá fait un méandre devant le petit lac de Rauðibotn [le Cirque Rouge].
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Crépuscule sur un des lacs du secteur nord de Veiðivötn. Cette zone se caractérise par un ensemble de pseudo-cratères nés d'une éruption fissurale majeure datée de 1480. Une multitude de lacs [près d’une cinquantaine, de couleurs et de formes différentes] occupe le fond de ces cratères.
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Combe de Neðri-Hveradalir, massif de Kerlingarfjöll. C'est, en superficie, le troisième champ de solfatares du pays, au coeur d’une zone géothermique dite de haute température.
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Tempête de sable sur la rive orientale de la rivière Skaftá, dans les coulées de lave du Laki.
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Des eaux de résurgences occupent les dépressions dans les coulées de laves qui bordent la rive orientale de la rivière Skaftá.
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Sur la bordure septentrionale de la calotte glaciaire du Mýrdalsjökull, la pyramide palagonitique de Mælifell et le désert de cendres noires du Mælifellsandur comptent parmi les paysages les plus majestueux d'Islande...
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Versants abrupts des rhyolites ocres dans le canyon de Stóra-Brandsgil, secteur de Landmanalaugar.
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Extrémité sud-ouest du lac Langisjór depuis les pentes du Sveinstindur.
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Cette mousse vert fluorescent appartenant au genre Philonotis colonise les abords des sources et des ruisselets. Faille d'Eldgjá.
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La rivière Jökulgil se fraie un passage dans les rhyolites plus compactes du canyon de Þrengsli. La largeur de son lit majeur, comblé d'alluvions fluvio-glaciaires, témoigne d'une forte érosion plus en amont dans la caldeira du Torfajökull.
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Ciel plombé et lumières clair-obscur dans la région des lacs Veiðivötn.
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Un maar sur la faille de Valagjá. Ce cratère d'explosion témoigne d'une remontée de lave à travers une ancienne nappe phréatique.
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Crêtes de Skaftártunguafréttur et Montagnes de Tungnaárfjöll, sur les rives occidentales du lac Langisjór.
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Le dôme rhyolitique de Brennisteinsalda, secteur de Landmanalaugar.
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Vers l'ouest, presque à contre-jour, une alternance désordonnée de crêtes désolées et de sombres vallonnements courent jusque sur l'horizon. Sorte d'ondulation tellurique. Ce sont les paysages lunaires des rives de la Tungnaá. Depuis le sommet du Sveinstindur (1089 m), secteur du lac Langisjór.
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La rivière Hólmsá fait un méandre devant le petit lac de Rauðibotn [le Cirque Rouge].
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Une petite échine dorsale sépare le lac Langisjór [à droite] d'un lac anonyme...
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Combe de Neðri-Hveradalir. Le secteur de Kerlingarfjöll [« la Montagne des Sorcières »] est considéré comme l'un des plus beaux massifs rhyolitiques d'Islande...
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Embouchure de la rivière Hólmsá dans le lac Hólmsárlón.
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Contrastes. Au premier plan, les crêtes rhyolitiques de Norðurbarmur. Au second la rivière Tungnaá et les collines noires de Snjóalda
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La puissante rivière glaciaire Tungnaá, née sur la bordure sud-ouest de la calotte glaciaire du Vatnajökull, étale ses eaux limoneuses sur sa très large [+ de 2 km] plaine alluviale.
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Le lac Hólmsárlón depuis le sommet du Svartafellstangi.
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Le fleuve Skaftá est l'un des plus puissants du sud de l'Islande. Les rivières islandaises sont à l'image de la nature du pays : âpres, indociles et bouillonnantes ! Sur les Hauts Plateaux de l'Intérieur, aux confins des glaces du Vatnajökull, là où nul pont ne les enjambe, nulle piste ne les traverse, elles constituent des barrières naturelles infranchissables (ou presque).
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La couleur turquoise du lac Skyggnisvatn est due à l'intrusion d'eaux chargées en alluvions de la rivière Tungnaá. Secteur des lacs Veiðivötn.
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Erosion par ruissellement des eaux météoriques dans les argiles jaunes des rhyolites.
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Lac anonyme dans la chaîne des Fögrufjöll [littéralement, les Belles Montagnes].
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Petite gorge de la rivière Hólmsá en aval du lac Hólmsárlón.
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Lac Langisjór au pied du sommet Sveinstindur.
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La puissante rivière glaciaire Tungnaá, née sur la bordure sud-ouest de la calotte glaciaire du Vatnajökull, étale ses eaux limoneuses sur sa très large [+ de 2 km] plaine alluviale.
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Vers l'ouest, presque à contre-jour, une alternance désordonnée de crêtes désolées et de sombres vallonnements court jusque sur l'horizon. Sorte d'ondulation tellurique. Ce sont les paysages lunaires des rives de la Tungnaá. Depuis le sommet du Sveinstindur (1089 m), secteur du lac Langisjór.
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Lacs anonymes dans la chaîne des Fögrufjöll [littéralement, les Belles Montagnes].
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Le lac Snjóölduvatn et la rivière Tungnaá depuis les crêtes Snjóalda. Au fond, éclairé par le soleil, le volcan Hekla, un des plus actif d'Islande...
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Pour aller plus loin