-
_
Sur les crêtes des Montagnes de Skaftafell
_
-
Une « randonnée sur le fil » au coeur du massif des Skaftafellsfjöll, une itinérance aérienne au-dessus de la profonde vallée de Kjos et de la plus grande langue glaciaire d'Europe
Les monts Skaftafellsfjöll, dans le parc national du Vatnajökull, comptent parmi les plus spectaculaires d'Islande : les couleurs pastel des roches rhyolitiques, l'incroyable modelé du relief, l'immensité des glaciers, tout ici confère au paysage la beauté picturale d'un tableau.
Cette courte itinérance est davantage une randonnée alpine qu'un trek. Un cheminement aérien, de crêtes en crêtes, entre la profonde vallée de Kjos et la plus grande langue glaciaire d'Europe, le Skeiðarárjökull. Spectacle garanti !
Les principaux objectifs de ce voyage sont :
-
Le cheminement sur l'échine des Monts Skaftafell offre des points de vue majestueux sur la plus grande langue glaciaire d'Europe : le Skeiðarárjökull.
-
Au nord, les vastes étendues du géant Vatnajökull : d'une superficie de 8400 km² (égale à celle de la Corse) et recouvrant à elle seule 8 % du territoire islandais, cette calotte glaciaire est également la plus vaste d'Europe
-
Le cheminement sur les crêtes de Kjósareggjar est un des temps forts de cette randonnée "alpine"...
-
Versant oriental des crêtes de Kjósareggjar. Une géologie bouleversée, le royaume du minéral, le temple de l'érosion... Sommes-nous encore sur la planète Terre ?
-
Depuis le mont Skerhóll (crêtes sud des Skaftafellsfjöll), vue sur la partie terminale du Skeiðarárjökull, la plus grande langue glaciaire d'Europe.
-
Un aspect singulier du Skeiðararjökull est particulièrement visible depuis les
hauteurs : en rive gauche de la langue glaciaire, à la faveur d'une rupture de pente, un bras secondaire du glacier difflue à contresens de l'écoulement général, en direction des montagnes et de l'étroite vallée de la Norðurdalur...
-
A l'extrémité occidentale du massif, les crêtes palagonitiques de Færneseggjar.
-
Chant des grives mauvis et frondaisons claires des bouleaux du bois de Bæjarstaðarskógur. Ici, les arbres peuvent atteindre 4 à 5 mètres de hauteur (on dit même que ce sont les plus hauts d'Islande !) et forment une véritable petite forêt, au sous-bois tapissé de prêles et de fines graminées. Bonheur simple des contrastes, félicité des odeurs sylvestres retrouvées...
-
Le jeu des pressions antagonistes au sein même du glacier se matérialise à sa surface par les circonvolutions des bandes dites « de Forbes » (alternance de lignes sombres et claires).
-
Des cumulus orographiques accrochent les reliefs ciselés et rayés de dykes sombres. Cirque de Kjósarbotn…
-
Sur les bordures du Skeiðarárjökull, des débris de glace baignent dans les eaux de lacs paraglaciaires dont les géométries évoluent au fil des ans...
-
Des arêtes vertigineuses, entourées de pentes glaciaires chaotiques, s'élevent de concert sur les pentes du plus grand strato-volcan d'Islande, l'Öræfajökull. Au centre de la photo, le sommet Hvannadalshnúkur, point culminant de l'île (2110 m).
-
Les crêtes de Kjósareggjar sont étroites et altières. La relative difficulté d'y cheminer vient de la nature de la roche : lorsque la rhyolite possède une structure dite « en colonnettes », les arêtes sont alors particulièrement friables et la progression y est malcommode...
-
Au centre du glacier (en haut à gauche de la photo), un chaos que je n'ai jamais vu sur aucun autre glacier : une armée de pénitents noirâtres envahit par centaines, pour ne pas dire par milliers, la surface du glacier. Jetez un coup d'oeil sur Google Earth, vous les repérerez vite ! Ces cônes, dits « à coeur de glace », sont recouverts de sédiments volcaniques et atteignent quatre à cinq mètres de hauteur par
endroits...
-
Cirque de Kjósarbotn
-
Langue terminale du glacier Skeiðarárjökull. Vers le sud (au fond à gauche), le regard se perd sur les étendues infinies du Skeiðarársandur. « Sandur » : ce terme d'origine islandaise est
précisément employé par tous les géographes pour décrire les complexes géomorphologiques qui caractérisent les vastes plaines alluviales d'origine fluvioglaciaire, présentes sous les hautes latitudes. Mais le Skeiðarársandur, qui s'étend sur près de 1000 km2, a ceci de particulier qu'il est le plus vaste de la planète !
-
Jeu de lumière sur les roches rhyolitiques du cirque de Kjósarbotn.
-
Depuis les crêtes, le regard plonge dans la profonde vallée de Kjós. Au nord, Þumall (littéralement « le pouce », nom donné à cette aiguille rocheuse en raison de sa forme) se découpe sur le ciel...
-
Le jeu des pressions antagonistes au sein même du glacier se matérialise à la surface par les circonvolutions des bandes dites « de Forbes » (alternance de lignes sombres et claires).
-
Versant oriental des crêtes de Kjósareggjar.
-
Un aspect singulier du Skeiðararjökull est particulièrement visible depuis les
hauteurs du Blátindur : en rive gauche de la langue glaciaire, à la faveur d'une rupture de pente, un bras secondaire du glacier difflue à contresens de l'écoulement général, en direction des montagnes et de l'étroite vallée de la Norðurdalur...
-
Le brouillard s'empare des crêtes de Færneseggjar.
-
Le cheminement, en grande partie sur l'arête faîtière des Skaftafellsfjöll, fait plus de ce voyage une randonnée "alpine" qu'un trek à proprement parler...
-
Vallée de Kjós : un camaïeu de violet et d'orange, une palette de
vert, de gris et de blanc...
-
Au nord des Skaftafellfjöll, le géant Vatnajökull s'étend sur une superficie égale à celle de la Corse...
-
Pour aller plus loin